Comment optimiser ses objets BIM ?

L’utilisation de contenu BIM permet aux Architectes, Ingénieurs, Constructeurs mais aussi Industriels, de gagner en temps et en productivité dans leurs différents projets de construction.  Cependant, pour cela il faut s’assurer que les objets utilisés dans les différents projets soient de qualité. Afin de les optimiser, nous avons préparé rien que pour vous quelques recommandations. Bonne lecture !


  1. L’importance de classifier ses typologies d’objets

Une fois la modélisation de ses objets BIM réalisée, leur système de classification est très important car il permet de catégoriser l’ensemble du contenu et de les filtrer très rapidement lors des recherches.

En plus des classifications dites standard, la plateforme Onfly permet notamment de créer ses propres classifications. Découvrez comment ici ! Après leur création, il est nécessaire d’y créer une structure hiérarchique qui va permettre de référencer l’ensemble des objets de sa plateforme. Les classes sont organisées en fonction de leur niveau hiérarchique et de leur code. 


  1. Vue 2D en plus de la modélisation 3D? 

Pour construire un bâtiment, on se base sur des plans 2D. Cette vue est importante dans la création d’objets BIM, notamment avec la définition des lignes de construction qui permettent d’en savoir plus sur les niveaux de détail. Si au début d’un projet BIM, les détails ne sont pas une nécessité, ils le deviennent de plus en plus lorsque le projet avance et se concrétise. Effectivement, l’intégration des symboles 2D facilite la lecture en plan qui est encore indispensable dans les projets de construction, comme c’est par exemple le cas de personnes présentes sur un chantier qui ont besoin de vues spécifiques. Ainsi, nous recommandons d’utiliser un niveau de détails pour la partie 2D de chaque objet. Vous pouvez en savoir plus sur les différents niveaux de détails en regardant notre dernier webinar ici

Cependant, aujourd’hui les logiciels qui permettent de créer ces plans tels qu’AutoCAD, ne permettent pas d’établir de lien entre ces deux plans. C’est le cas lorsque l’on dessine par exemple l’élévation du bâtiment, où ces deux vues “livrable” et “plan” sont complètement séparées. En vue 2D, il devient plus difficile de se projeter dans le projet.

Ainsi, bien que la vue en 2D soit importante, nous recommandons l’utilisation de la modélisation 3D afin d’optimiser ses objets BIM. L’intérêt de faire une maquette dans cette vue, de modéliser le bâtiment en 3D, est de permettre à toutes les autres vues dans le projet  d’être extraites de la 3D.

En impactant les vues, lorsque l’on crée un bâtiment numériquement, les acteurs du projet obtiennent la vision du bâtiment directement. Grâce à la modélisation 3D, l’action de projeter est simplifiée et les vues projetées sont créées automatiquement

Si la coupe 3D est donc importante, il ne faut néanmoins pas négliger l’utilité de la vue de détails 2D en plus de cela. Les deux représentations complémentaires doivent être séparées, ce qui va permettre d’optimiser son modèle, et de gérer la représentation de l’élément dans ses différents niveaux de détail. 


  1. Vous connaissez le Product data template ?

Le Product data template (modèle de données produit) correspond à la liste des propriétés par catégorie d’objets. Il s’agit d’un modèle permettant de générer plus simplement, pour un objet donné, dans une catégorie donnée, un ensemble d’informations sur le produit. D’apres le Chartered Institution Of Building Services Engineers (CIBSE), ce processus permet d’obtenir une fiche de données produit, pouvant être mis à disposition à n’importe quel acteur du projet par le fabricant. 

En d’autres termes, ce sont des templates qui donnent un cadre afin de les modéliser. Aujourd’hui, pour créer un objet 3D, il n’existe pas encore de normes. Cependant, il est bel et bien nécessaire d’avoir un cadre auquel se référer, et pour s’assurer que les modélisations soient dessinées de la même manière pour qu’il n’y ait pas de perte d’information au moment d’échanges de logiciels. Nous recommandons ainsi l’utilisation du Product Data Template pour que tous les acteurs du même projet ou de l’entreprise puissent se baser sur cette définition commune. Un PDT pour une catégorie de produit donnée correspond à une feuille de calcul électronique, qui contient un ensemble de paramètres – champs. Ces paramètres couvrent toutes les informations fournies par un produit. Découvrez des exemples de PDT de CIBSE ici !


  1. Aller plus loin en définissant les sets de propriété par phase projet 

Pour les plus avancés, il est également possible de définir les sets de propriété par chaque phase de projets. Le lot de propriétés est ce qui permet de définir le contexte d’un objet BIM (son nom, où cela se situe, sa zone, ses dimensions). Pour en savoir plus sur les sets de propriétés, regardez notre webinair dédié. Vous découvrirez comment filtrer les données embarquées dans chaque objet BIM de votre bibliothèque en fonction du profil type de l’utilisateur (ingénieur, projeteur, architecte…) qui va utiliser ces données.

Et après la définition des sets de propriété, place à leur maintenance

Aujourd’hui, rares sont les personnes à en connaître l’importance, à savoir qu’il y a un travail de maintenance sur les sets propriétés, et surtout d’accompagner ses équipes dans l’utilisation de ces paramètres harmonisés, et à jour. Pour répondre à cette problématique, Onfly permet de faciliter leur maintenance mais encore d’automatiser les mises à jour dans les paramètres utilisés par les collaborateurs.

Damien, référent BIM d’une dizaine de projeteurs pour un bureau d’études fluide, témoigne:  « Avant lorsque j’ajoutais un paramètre au standard de mon entreprise, je devais ouvrir chaque famille l’une après l’autre pour l’ajouter. En moyenne, pour un objet, cela me prenait un peu plus de 3 minutes : le temps de l’ouvrir, d’accéder au nouveau fichier et de l’ajouter à l’objet, au bon endroit et correctement paramétré. Et ce, pour tous les objets d’une catégorie. […] En sachant que je dois maintenir une bibliothèque de plus de 3000 objets. Avec Onfly, tout a changé. C’est bien plus rapide : après avoir créé ma propriété en ligne, ou valider une demande de nouvelles propriétés d’un autre utilisateur, je n’ai plus qu’à l’ajouter à la catégorie d’objets et à mettre à jour ma bibliothèque d’objets dans le gestionnaire des familles. Aujourd’hui, c’est devenu si simple de faire des modifications sur nos paramètres partagés,  que l’on innove beaucoup plus !  » 


  1. Adopter un langage commun avec la convention de nommage

Créer une convention de nommage signifie de donner un nom cohérent et facilement reconnaissable à un objet BIM, afin de pouvoir l’identifier plus simplement lors de ses projets.

Sans la convention de nommage, les dénominations existantes des objets BIM varient selon les utilisateurs, mais aussi selon leurs langues. Cela nécessite également un travail manuel chronophage et qui peut mener à davantage d’erreurs. Il est donc important de nommer ses objets afin de mieux s’organiser et gagner du temps dans sa recherche d’un objet spécifique.

Selon Rémy Maurcot, BIM Product Manager chez BIM&CO, “La convention de nommage s’inscrit dans un processus d’échange entre entreprises, et permet de s’assurer qu’une propriété donnée sera nommée de la même manière. Elle permet d’avoir un langage commun pour trouver l’information”.

Afin de faire appliquer cette convention et faciliter l’atteinte des objectifs BIM, la solution Onfly permet ainsi de définir les règles de nommage des paramètres en aval du projet et donc de permettre à chaque acteur de s’y conformer sans même le savoir. Une solution qui convient tant aux BIM Managers, qui demandent à chacun de respecter les règles définies dans la convention BIM, qu’aux Projeteurs, qui ont parfois du mal à les respecter de par les autres contraintes liées au projet en question.


  1. Editer ses objets BIM pour les optimiser

Avec l’éditeur d’objet Onfly, vous pouvez définir tous les aspects des objets BIM nécessaires. Si les modèles géométriques sont importants, la partie des données l’est bien plus encore. C’est la raison pour laquelle nous avons mis en place 7 étapes successives pour créer un objet BIM optimal: 

  1. Infos : Saisir les informations de base de l’objet BIM.
  2. Photos : Ajouter les images représentatives de l’objet.
  3. Tags & Classifications : Associer l’objet à des classes et à des tags. Si classifier un objet n’est pas obligatoire, cela permet néanmoins aux membres qui utilisent les objets de rechercher plus efficacement les objets sur la plateforme.
  4. Propriétés : Ajouter et valoriser les propriétés
  5. Modèles : Ajouter des modèles 3d.
  6. Documents d’un objet : Joindre des documents ou liens externes.
  7. Publication : Créer l’objet en question.

Comment créer une bibliothèque BIM en 10 étapes ?

Vous avez maintenant tout ce dont vous avez besoin pour créer des objets BIM parfaits. Au fur et à mesure de leur création, vous aurez besoin d’une bibliothèque afin de les centraliser. Découvrez comment créer votre propre bibliothèque BIM avec notre guide gratuit !




Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour créer les objets BIM ideals. Au fur et à mesure de leur création, vous aurez besoin d’une bibliothèque pour les centraliser

Selon Melle Schoordijk, Directeur BIM chez ENGIE Services Nederland NV, la bibliothèque BIM Onfly est source de productivité : “Une bibliothèque BIM partagée assure la cohérence des données dans tout objet téléchargé. C’est important car des données cohérentes nous donnent la possibilité de les intégrer dans tout autre processus ou flux de travail et d’assurer une collaboration transparente. La fiabilité du contenu grâce à une bibliothèque partagée comme Onfly nous aide à automatiser nos processus et à gagner en productivité”. 

Quant à Éric Pruvost, Directeur Plan Transformation BIM chez SYSTRA, pour lui la solution permet d’aboutir à un résultat à la hauteur des exigences de l’un des leaders mondiaux de l’ingénierie:  “Une bibliothèque BIM telle qu’Onfly est un écosystème d’objets, de modèles, de lignes directrices, de données et de processus, pour satisfaire les exigences d’un projet ou d’une organisation, et construire un résultat réfléchi”. 



L’optimisation de ses objets BIM n’a désormais plus de secrets pour vous ! Alors, pour aller plus loin, découvrez notre webinaire le plus récent, sur la centralisation d’objets.

À bientôt !